sentimental/j'en rêve

Publié le par françois egler

23/09   
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Porteur d'eau- PEINTURE CHINOISE

ONIRISME/rêve

cadrage 1
«Echangisme», résidence secondaire à dispo - à la campagne, curieusement,
maison en meulière*, dont la porte se ferme telle celle du pavillon familiale...

Souffrance à la perspective de l’adultère, que sournoisement M...organise !

* Savigny/Orge


cadrage 2

A nouveau au studio Mor..., Pavillons sous bois, premier job ! Peut-être y a-t-il regain, une embauche pour moi, enfin, je suis là avec une certaine légitimité, mon statut n’étant pas arrêté...

cadrage 3

J’y rencontre “Pierre Vianec”, comédien célèbre, des années 70, dans l’emploi des pièces style Tchékov, intimistes... Blond, profil aigu, dignité et subtilité...charme, légèrement asiate. J’évoque mon ex. partenaire maquettiste - B. - mais lui, reste évasif...enfin il s'en souvient et, oui, il fit parti quelque temps de l’aventure !

cadrage 4

Le "Patron-Artisan" apparaît. Maison ou Studio semblent une unique et même chose (d’ailleurs c’était dans une arrière boutique que nous officions à l’époque...!
C’est plus l’homme qu’il apprécie en moi que le professionnel, pensais-je, à par moi ..!


cadrage 5

Nous voilà en plein champ de maïs, encore sur pied, nous les fendons et, ensemble, traçons notre chemin tels de vaillants aventuriers en pleine jungle sous la canopée... contre les OGM


cadrage 6

Elégiaque ! pavements bleus ainsi que ces algorithmes modélisés qui scintillent et transparaissent, serpentent devant moi pour me suggérer que mon mariage avec M. fut la bonne providence !

cadrage 7

M - Sous les draps : « Oui, tu l’essaieras ce costume, que je t’ai apporté !»

Je tends la main et touches ses lèvres.  Son corps éloigné, sa bouche baise mes doigts en éventail.


cadrage 8

Surfeurs dominant une "anse", quasi étale mais houleuse, tels des oisillons au nid, sur un promontoire. Ils regardent maintenant de l’autre coté, symétriquement. Et déjà une énorme déferlante s’effondre, scintillante et transparente, ...au large !

Avec les enfants - j’attire leur attention sur le caractère dangereux de la baignade car la mer, promesse sauvage, très festive, nous rend oublieux du danger.

cadrage 9

La voiture, lancée à pleine vitesse - je me suis assoupi dans la ligne droite, mais reprend conscience, juste au moment où elle s’engage dans une série de virages serrés et la  contrôle enfin, toutefois ce circuit plonge à la vertical aux abords de la ville, scenic railways...

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24/09   

ONIRISME/somptuaire

cadrage 1

En visite «guidée», errance dans une succession de demeûres somptueuses, salles décorées selon les canons de l’art et du bon goût sinon du classicisme, parcours initiatique.
Au mur, de magnifiques peintures dont une, suscite mon admiration. Tons «enterrés» mais fleurs, oiseaux et nuages harmonieusement “mêlées”.


cadrage 2

Autres pièces aux suspensions imposantes, abats jours assortis au tentures des murs... Comme dans un jeu de console, choix de s’engager, après une épreuve, dans une annexe souterraine, catacombes qui bien que les murs partiellement crevés témoignent d’une zone «underground», se trouvent animées de nombreux couples et personnes costumés, les uns dansant, les autres devisant...

cadrage 3

Arrassé, je m’assois proche d’un cosy de bibliothèque et y prélève une reliure splendide. Je feuillette l’ouvrage qui se révèle être un album photo, partiellement vide...Paillettes qui se répandent à sa consultation.

cadrage 4

Dans l’effervescence des lieux, je croise des couples, et pour l’un, me substitue au cavalier, prend un baiser à sa partenaire :

« Puis tu te sentiras la joue égratignée,
de par un baiser, comme d'une folle araignée,
Te courra par le coup ...
et tu me diras : “cherche !” en inclinant la tête,
Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
- qui voyage... beaucoup !» Rimbauld.

Ou encore, exercice de style à la “Queneau” :

1/ Incidemment, je me substitut au danseur, prend un baiser à sa cavalière dont le visage se penche et se blotti en mon seing, telles les œuvres de ce peintre viennois (Klimt) dont les corps enlacés et incrustés de feuille d’or en seraient l’illustration, tapis colorés et rythmé de motifs géométriques, personnages incrustés dont seuls les visages - face et profil - expriment l’intimité, mamelon... apparaissent dans une blancheur crayeuse. Amoureusement, dans une lumière ouatée, douceur, blancheur de la peau, comblement...corps astrales !

cadrage 5

“Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.”
Baudelaire.

Sensations pour ce parcours visuel et tactile, sensuel, - femmes aux chairs nacrées...Grand art, couleurs mystiques, peintures métaphysiques...l’AGE D’OR...fin de siècle. Sécession viennoise !

Lot de consolation (Lamartine..) que Dieu m’envoie pour se faire pardonner les souffrances de mon trépas, imminent ?


cadrage 6

Nous prenons du retard et la visite s’éternise tellement l’envoûtement des lieux opère et cela semble une promenade sur les canaux de Venise... en gondole (Milton glaser- mémoire).

Nous remontons au jour et dans la perspective, le château de Versailles apparaît, ses grands escaliers rythmant la vue, le tout précarisé
par un urbanisme incohérent !


cadrage 7

Région marécageuse au sol incertain, racines à fleurs d’eau.
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!

Publié dans onirisme

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